Une volonté politique commune : Partager l’ambition de redonner au bassin méditerranéen une place sociale et économique de choix dans une paix retrouvée et dans le respect du futur par une pratique exemplaire des règles du développement durable.
Alors que les responsables politiques débattent du devenir de la collaboration et des unions entre les pays de la Méditerranée et les pays européens, le RMEI a la volonté d’être un acteur pour le développement durable en Méditerranée et l’innovation.
Le RMEI permet à ses étudiants d’avoir une bonne image de la formation et de la recherche dans les pays de la Méditerranée ce qui est un atout important pour la Méditerranée dans la globalisation de l’économie. Il situe son action dans le cadre de l’innovation et de la territorialité, domaines qui n’étaient pas des axes majeurs de formation des ingénieurs. Il veut former des "ingénieurs/manageurs/architectes-citoyens" ouverts sur les enjeux majeurs de nos sociétés.
Cette promotion de la Méditerranée dans l’esprit des étudiants diminuera leur volonté d’expatriation et donc ralentira la perte des jeunes talents.
Le RMEI offre aussi aux collectivités locales concernées un vivier de chercheurs de haut niveau académique qui peuvent s’impliquer dans l’identification, le suivi et l’évaluation des politiques de recherche et d’innovation dans le bassin méditerranéen. Il se veut ainsi être une force de proposition et d’action. Il facilite les rencontres entre chercheurs ce qui permet de pouvoir répondre dans les meilleurs délais et avec efficacité à des appels d’offre internationaux (programmes Med, Voisinage, Tempus,…).
Le RMEI agit comme interface entre le monde de l’entreprise et les grandes écoles et universités techniques. Il doit faciliter et intensifier la relation Universités – Grandes Écoles - Laboratoires de Recherche - Entreprises de la Méditerranée au service de l’innovation mais aussi du recrutement d’ingénieurs et de scientifiques compétents, enjeux des grands groupes industriels mais aussi des PME/TPE de la Méditerranée.
Le RMEI est ouvert sur d’autres régions du monde par ses liens étroits avec de nombreux laboratoires implantés dans des universités chinoises, japonaises, russes, brésiliennes, américaines, … et … européennes.
Le RMEI est un réseau de convivialité où se côtoient des universités de pays qui, malheureusement, ne dialoguent que peu entre eux. A une échelle très modeste, il contribue au développement de la tolérance culturelle.
Le RMEI s’engage à diffuser les résultats de son action auprès des grands organismes internationaux (décennie des Nations Unies, UNESCO,UpM,….), lors de congrès liés au développement durable, à la territorialité, aux activités économiques et à la Méditerranée.
Le RMEI est également conscient de l’effort majeur de diffusion de son action localement dans les banlieues, auprès des scolaires et de tout comité local concerné par les approches sociétales du développement durable.
Cette politique est traduite à travers les différents groupes de travail du RMEI.
Le Réseau Méditerranéen des Ecoles d'Ingénieurs a été créé en juin 1997 à l’initiative du Groupe Ecole Supérieure d’Ingénieurs de Marseille (ESIM), établissement de la CCI Marseille-Provence.
Après sa première assemblée générale en 1997 à Marseille, le RMEI a tenu sa réunion annuelle successivement à Barcelone (1998), Tunis (1999), Istanbul (2000), Rabat (2001), Madrid (2002), Patras (2003), Gênes (2004), Alger (2005), Izmir (2006), Marseille (2007), Hammamet (2008), Rome (2009), Thessalonique (2010), Rabat (2011) et Venise-Padoue (2012).
Depuis 2001, le RMEI est devenu la composante regroupant les écoles d’ingénieurs et universités technologiques de la Communauté des Universités de la Méditerranée (CUM), organe officiel de l’UNESCO.
En 2007, le RMEI s’est doté d’une structure juridique (association de loi française de type 1901) qui renforce son autonomie et ses possibilités de collaboration au sein de partenariats entre ses membres actifs ainsi qu’avec les membres associés, les collectivités locales et le monde de l’entreprise.
Le RMEI est dirigé par un bureau de 7 membres et administré par un conseil d’administration composé de dix membres.
Lors des ateliers Michel-Ange du mois d'Avril 2012, a été officialisée la création de la structure GAMe, acronisme pour "Giovani Ambasciatori Mediterranei". Cette structure est gérée entièrement par les étudiants et a des correspondants dans la majorité des pays concernés par le RMEI.
Lors de sa réunion de mai 2013, le bureau a admis le principe d'accueillir au sein du RMEI, un nouveau collège correspondant au RMEM, Réseau Méditerranéen des Ecoles de Management. En début d’année 2014, le RMEI est constitué de 98 membres issus de 16 pays méditerranéens, de 22 membres associés dont certains hors de la zone Méditerranéenne (Brésil, Mer Noire, Russie) et de la structure GAMe.
Depuis sa création, le RMEI est soutenu par la CCIMP (Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille-Provence), la Ville de Marseille, le Conseil Général des Bouches du Rhône et le Conseil Régional de Provence- Alpes- Côte d'Azur. Il reçoit également le soutien de l’UNESCO (chaire 651 Innovation et développement durable). Depuis 2010, le RMEI reçoit un soutien important de la part de la Municipalité de Civitavecchia où se trouve le siège de GAMe.
Depuis sa création, le RMEI veut valoriser les atouts spécifiques de la Méditerranéen misant sur une efficacité accrue, par le maillage des Grandes Ecoles, des Universités et d’autres partenaires du pourtour méditerranéen :
- une identité méditerranéenne historique, multiculturelle, autour d’une mer vecteur d’échanges et d’activités économiques, berceau de grandes civilisations et de grandes mutations (renaissance …) ;
- un carrefour actuel de cultures et d’échanges, source de créativité ;
- une position unique d’interface entre l’Europe, l’Afrique et l’Orient.
Tout établissement candidat, qui souhaite devenir membre du réseau en tant que personnalité juridique ou en tant que membre associé, doit adresser une demande écrite au Président du RMEI, accompagnée d'un dossier de candidature permettant d'identifier la contribution de l'établissement. au réseau et à la légitimité de sa candidature.